Mes contes et histoires

Les coulisses de la plume

Quand j’écris sous le nom de Douce Arbophonie, je ne cherche pas seulement à raconter des histoires. J’ouvre des chemins. Ce sont des sentiers intérieurs, où l’on marche doucement, comme à pas feutrés, entre les racines de soi et les branches du monde.

Chaque récit que je tisse est une invitation à un voyage immobile. On y entre sans bagages, avec seule carte l’imaginaire et le cœur. C'est des voyages à la fois initiatiques parce qu’ils nous bousculent , réveillent quelque chose en nous et contemplatifs puisqu'ils apaisent, résonnent lentement comme un souffle.

Mes histoires peuvent se lire de deux façons.

• La première, c’est celle de l’enfant intérieur : une lumière simple, douce, accessible, qui fait sourire, rêver, poser des questions sans attendre de réponses trop vite.

• La seconde, c’est celle de l’adulte ou de toute personne en quête de sens : une profondeur plus symbolique, discrète ou vibrante, comme un écho ancien. On y reconnaît parfois une sagesse oubliée, quelque chose qui nous touche sans que l’on sache exactement pourquoi.

À travers mes textes, je sème des graines. Ce sont des graines de poésie, de douceur, mais aussi occasionnellement des graines de vérité, un peu plus brutes, qui viennent déranger. Elles se glissent dans les interstices du silence, elles se déposent là où les mots manquent.

J’aime choisir chaque mot comme on choisit une pierre précieuse : je le polis patiemment jusqu'à ce qu’il révèle ce qui se cache derrière les voiles. Dans mes contes, on croise des émotions refoulées, des questions interdites, des blessures invisibles, mais toujours enveloppées dans la poésie, pour que chacun puisse les accueillir à son rythme.

Écrire, pour moi, c’est offrir à la fois un refuge et un miroir : un endroit où l’on se repose, et un reflet dans lequel on ose parfois se regarder autrement.

Mes ouvrages